Un moine accusé de viol lors d’une retraite

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Un moine de 59 ans, accusé d'agression sexuelle sur une participante à une retraite, présente ses excuses alors qu'il est démis de ses fonctions par un moine senior dans le district de Muang, province de Buri Ram. (Photo : Surachai Piragsa)
Un moine de 59 ans, accusé d’agression sexuelle sur une participante à une retraite, présente ses excuses alors qu’il est démis de ses fonctions par un moine senior dans le district de Muang, province de Buri Ram. (Photo : Surachai Piragsa)

Accusations d’agression sexuelle

Un moine bouddhiste a été accusé d’agression sexuelle après avoir prétendument abusé d’une femme participant à une retraite de méditation dans son monastère à Buri Ram. La victime, une femme étrangère de 38 ans, a été accompagnée par la présidente de la Be One Foundation pour porter plainte auprès des autorités locales.

Les circonstances de l’incident

La femme a déclaré qu’elle avait décidé de participer à la retraite après avoir vu des vidéos sur les réseaux sociaux montrant des participants atteignant l’illumination. Après avoir contacté le moine, elle a été invitée à visiter le monastère, où on lui a promis un séjour gratuit jusqu’à ce qu’elle puisse surmonter ses souffrances. Bien qu’elle ait initialement prévu de rester deux mois avec son mari, elle est arrivée seule à Buri Ram, son époux ayant choisi de rester à Pattaya.

Le moine, identifié comme Wichai, aurait pénétré dans sa chambre pendant la nuit et l’aurait agressée. La victime a expliqué qu’elle n’avait pas résisté, craignant qu’il soit armé. Le lendemain, elle a rapporté l’incident à une religieuse, mentionnant que le moine avait tenté de la convaincre de rester en lui offrant de l’argent.

Réactions et mesures prises

Une enquête sur le compte Facebook du moine a révélé des photos de lui posant avec des voitures de luxe et invitant des gens à participer à ses retraites, suscitant des inquiétudes quant à ses intentions. En conséquence, les autorités religieuses de Buri Ram ont décidé de le démettre immédiatement de ses fonctions. La police a également ordonné la fermeture du centre de méditation, interdisant toute activité de diffusion d’enseignements religieux ou de collecte de fonds. Les enquêtes se poursuivent pour examiner d’autres allégations liées à cette affaire.

Source : https://www.bangkokpost.com


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